Le monde du basket francilien a perdu récemment l’un de ses acteurs emblématique et passionné.
René Dorne, dirigeant respecté, laisse derrière lui un héritage marquant. Son parcours, sans faille pour le sport qu’il aimait tant, a contribué à façonner et à développer le basket de l’est parisien.
René Dorne a longtemps été à la tête de la Villa des Otages, un club qui, sous sa direction, a su s’imposer comme un lieu incontournable pour les jeunes talents en quête de reconnaissance. Sa relation avec le club d’Asnières, où il a également exercé des fonctions de dirigeant, notamment aux côtés de Francis Flamme, est tout aussi mémorable. René n’était pas seulement un gestionnaire; il était un dénicheur de talents, toujours à la recherche des meilleurs joueurs pour les envoyer à Asnières. C’est lui qui révéla Mustapha Sonko dont on connaît le parcours.
René n’était pas qu’un dirigeant, il était un passionné de basket, et cette passion se reflétait dans toutes ses actions. En ce sens, il reçoit en 1998 la médaille d’argent de la FFBB.
Il a œuvré sans relâche pour le développement du basket, que ce soit à la Villa des Otages ou dans les clubs de l’est parisien, région qu’il connaissait particulièrement bien.
Sa relation avec Olivier Gombert, qu’il considérait comme son « fils spirituel », témoigne également de la dimension humaine de son engagement. Au-delà des victoires et des trophées, René Dorne a su tisser des liens forts avec ceux qui partageaient son amour pour le basket. Il ne se contentait pas de diriger; il inspirait, conseillait et accompagnait.
Aujourd’hui, en rendant hommage à René Dorne, nous célébrons une vie dédiée au basket, une passion sans limite pour ce sport et un engagement envers les jeunes talents. Son nom restera gravé dans les mémoires de ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin, et son héritage continuera de vivre à travers tous ceux qu’il a aidés et inspirés.
Merci, René, pour tout ce que tu as apporté au basket et pour l’empreinte que tu laisses derrière toi.
